Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/302

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diaux

diaux prescrits par le médecin ; elle eut enfin la satisfaction de la voir tomber dans un sommeil dont elle attendait les meilleurs effets ; mais il ne fut pas aussi bienfaisant qu’elle l’avait espéré. Quoiqu’elle eût déjà veillé la nuit précédente, Elinor ne voulut pas entendre parler de quitter sa sœur avant son réveil, et s’assit à côté du lit pour observer tous ses mouvemens. Madame Jennings n’était pas très-bien elle-même, et se coucha. Elinor voulut que Betty, qui était une excellente garde, ne quittât point sa maîtresse ; elle resta donc seule avec Maria, dont le sommeil était toujours plus agité. On entendait des plaintes inarticulées sortir de ses lèvres brûlantes, elle changeait à tout moment de posture. Elinor hésitait s’il ne valait pas mieux l’éveiller que de la