Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/443

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clésiastique qui, à ce titre, était seul reçu à Altenham. Il avait ajouté de grands éloges de cette madame Summers, qui soignait sa bienfaitrice avec la plus active reconnaissance ; et madame Smith, disait-il, se trouvait bien heureuse, dans son état de maladie, d’avoir échangé les négligences d’un jeune homme frivole et libertin, contre les attentions d’une jeune femme reconnaissante et sensible.

Je suis bien aise, dit Maria en souriant, que quelqu’un ait gagné quelque chose à mon malheur. M. Willoughby n’a plus besoin de la fortune de sa cousine. Elle sera mieux placée ; et je ne suis pas fâchée qu’il n’ait plus l’occasion de revenir dans mon voisinage.

En effet, depuis cet entretien elle reprit, non pas de la gaieté,