mais plus de sérénité. Emma revint, et ce fut un grand plaisir. La famille de la chaumière fut encore une fois réunie ; et leur vie douce et paisible recommença tout comme avant que leurs cœurs eussent été si vivement agités. Mais leur paix était plus apparente que réelle. Maria était encore faible et mélancolique par momens lorsqu’elle se laissait aller à ses pensées. Pour s’en distraire elle exécuta avec courage le plan qu’elle s’était tracé d’études et de lectures suivies, où souvent elle associait sa jeune sœur ; elle fit aussi les longues promenades qu’elle avait méditées, mais avec une de ses sœurs, et ne cherchant plus la solitude. Elles rencontrèrent plusieurs fois, dans leurs excursions, la parente et future héritière de madame Smith, qui se
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