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Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/56

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Elinor surprise de la courtoisie de sa belle-sœur, lui en savait gré ; mais sa reconnaissance ne fut pas de longue durée. Fanny ajouta : Regardez-les, maman, voyez si ce n’est pas à-peu-près le même genre de dessin que ceux de mademoiselle Morton ; mais celle-ci peint encore plus délicieusement. Le dernier paysage qu’elle a fait est vraiment très-remarquable. – Extrêmement beau, dit madame Ferrars ; elle excelle dans tout ce qu’elle fait, et rien ne peut lui être comparé ; mais aussi elle a une éducation si brillante, tant de talens naturels !

Maria, la sensible, la vive Maria ne put supporter ce qu’elle regarda comme un outrage à sa sœur ; elle était déjà très-irritée du ton et de la manière de madame Ferrars, mais de tels éloges