Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/63

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, et c’est sans doute ce dernier point qui l’afflige : c’est bien naturel en vérité ; si jeune encore ! Pourriez-vous croire qu’il y a peu de mois qu’elle était belle à frapper, presque aussi belle qu’Elinor ? À présent, quelle différence ! Elinor est charmante et ne changera jamais ; c’est un genre de beauté qui sera toujours le même, je puis en répondre.

— Je l’espère, dit le colonel, et que mademoiselle Maria retrouvera bientôt ses charmes… Hélas ! elle n’en avait encore que trop pour lui, et jamais elle ne lui avait paru aussi intéressante, aussi digne de toute son adoration.

Après le thé on fit des parties de jeu. Mesdames Ferrars et Jennings s’établirent à un grave whist avec sir Georges et M. Palmer. Eli-