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Page:Austen Lady Susan Watson Letters.djvu/26

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faible, je l’aurais certainement fait ; mais je dois m’avouer plutôt romantique, à cet égard, et que les richesses seules ne peuvent me satisfaire. Le résultat de tout ceci est très contrariant : Sir James est parti, Maria très irritée, et Mme Mainwaring insupportablement jalouse ; tellement jalouse, en somme, et si en colère contre moi, que, dans la fureur de sa colère, je ne serais pas surprise qu’elle fasse appel à son tuteur, si elle avait le droit de s’adresser à lui ; mais en l’occurrence, votre mari est mon ami ; et l’action la plus gentille, la plus gracieuse de sa vie fût de la renier pour toujours à son mariage. Entretenez donc son ressentiment, je vous en charge. Nous sommes maintenant dans un triste état, pas de maison n’a été de plus en plus altérée ; toute la compagnie est en guerre, et Mainwaring ose à peine me parler. Il est temps pour moi de partir, je me suis donc déterminée à les quitter, et à passer, je l’espère, un jour de confort[1] avec vous à la ville dans le cours de cette semaine. Si je suis aussi peu en faveur auprès de M. Johnson que jamais, il faut venir me voir au 10 rue Wigmore ; mais j’espère que ce ne sera pas le cas, pour ce que M. Johnson, avec tous ses défauts, est un homme à qui ce grand mot de “ respectable ” est toujours donné, et je suis connue pour être tellement intime avec sa femme, son mépris pour moi est proprement inconvenant.

Je mets Londres sur le trajet pour cet endroit insupportable, un village de campagne ; car je vais

  1. plaisir bonheur