sincérité, mais, pour ma part, je ne suis toujours pas convaincue, et probablement depuis que Sa Grâce a écrit, je ne pourrais pas me faire une opinion tant que je n’aurais pas compris son intention à venir chez nous. Vous pouvez donc le deviner, ma chère madame, avec quels sentiments [1] j'attends son arrivée. Elle aura l'occasion d'user de tous les pouvoirs d'attraction, pour lesquels elle est célébrée, pour gagner ma considération ; et je vais certainement essayer de me prémunir contre leur influence, si elle ne les accompagne pas de quelque chose de plus substantiel. Elle exprime un désir empressé de m'être présentée, et fait mention de mes enfants de manière très gracieuse, mais je ne suis pas assez faible pour supposer qu'une femme qui s'est comporté avec inattention, sinon avec malveillance avec sa propre enfant, puisse être attachée à l'un des miens. Mlle Vernon doit être placée dans une école à Londres, avant que sa mère ne vienne chez nous, ce dont je suis heureuse pour elle comme pour moi. Il ne peut être qu'à son avantage d'être séparée de sa mère, et une fille de seize ans qui a reçu une éducation si misérable ne pourrait pas être un compagnon très souhaitable ici. Reginald a longtemps souhaité, je sais, de voir la captivante Lady Susan, et nous comptons sur sa venue bientôt. Je suis heureuse d'apprendre que mon père se porte si bien, et je suis, avec ma meilleure affection, etc,
- Catherine Vernon.
- ↑ d’impatience