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Page:Austen Lady Susan Watson Letters.djvu/28

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presque immédiatement[1], et comme une telle visite est selon toute probabilité, une simple affaire de commodité, il est impossible de conjecturer de sa longueur[2]. Je n’étais nullement préparée pour un tel événement, pas plus que je ne puis expliquer la conduite de milady ; Langford paraissait exactement l’endroit fait pour elle à tous égards, aussi bien par le style de vie élégant et coûteux, que par son attachement particulier à M. Manwaring, — si bien que j’étais très loin de m’attendre à une si prompte distinction, bien que j’ai toujours imaginé de son amitié croissante pour nous, depuis la mort de son mari, que nous devrions, à quelque période prochaine, être obligés de la recevoir. M. Vernon, je pense, a été beaucoup trop gentil avec elle quand il était dans le Staffordshire ; son comportement vis à vis de lui, indépendamment de son caractère en général, a été si inexcusablement astucieuse et peu généreuse, depuis que notre mariage a été en pourparler [3] qu’une personne moins aimable et douce que lui-même n’aurait pu négliger [4] tout cela, et si, en tant que veuve de son frère, et dans des circonstances limitées, il était approprié de lui fournir une aide pécuniaire, je ne peux pas m’empêcher de penser que l’invitation pressante qu’il lui a faite, de nous rendre visite à Churchhill, était parfaitement inutile[5]. Prédisposé, cependant, comme il l’est toujours à penser le meilleur de chacun, devant l’étalage de chagrin de Lady Susan, ses professions de regret, et ses résolutions générales de prudence, furent suffisantes pour adoucir son cœur et faire confiance à sa

  1. dans l’instant
  2. d’en prévoir la durée
  3. agitation - débat -les prémices
  4. passer par dessus
  5. inapproprié, exagérée