Aller au contenu

Page:Austen Lady Susan Watson Letters.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

été très loin de convaincre mon mari d’en user autrement ; mais Charles était sur le point d’épouser Mlle De Courcy, et les événements m’ont justifiée. Ici les enfants sont en abondance[1], et quel avantage me serait échu du fait qu’il eut acheté Vernon ? De l’avoir empêché, a peut-être donné à sa femme une impression défavorable, mais où il y a une pré-disposition à ne pas aimer[2], un motif ne fera jamais défaut, et sur les questions d’argent cela ne l’a pas empêché, lui, de m’être très utile [3]. J’ai vraiment de l’estime pour lui, il est si facilement influençable [4]! La maison est de bonne facture, les meubles sont au gout du jour[5], et tout annonce abondance et élégance. Charles est très riche, j’en suis sûre ; quand un homme a enfin mis son nom dans celui d’une banque, il roule sur l’or ; mais ils ne savent pas que faire avec, ils se limitent à une petite compagnie [6], et ne vont jamais à Londres hormis pour les affaires[7]. Nous serons aussi stupide que possible. J’ai l’intention de gagner le cœur de ma belle-sœur au travers des enfants : je connais tous leurs noms déjà, et je vais m’attacher avec la plus grande sensibilité à l’un d’eux en particulier, un jeune Frédéric, que je prends sur mes genoux et dont je pleure le cher oncle.

Pauvre Mainwaring ! Je n’ai pas besoin de vous dire combien je m’ennuie de lui, combien il est perpétuellement dans mes pensées. J’ai trouvé à mon arrivée ici, une lettre de lui,

  1. Ils ont des enfants en abondance
  2. détester
  3. favorable secourable
  4. manipulé
  5. à la mode
  6. ils gardent une petite société
  7. si ce n’est pour le travail