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Page:Austruy - Origine de la vaccine.djvu/26

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sidences qui ont régné dans la science relativement à l’origine de cette affection. Mais la connaissance du fait de Rieumes, devait lever tous les doutes. Néanmoins, la nouveauté de la maladie la rendant suspecte, certains ne l’ont acceptée qu’avec méfiance et, à partir du jour où son existence ne pouvait plus être contestée, ils ont cherché si d’autres maladies du cheval autre que l’éruption pustuleuse déjà signalée, ne pouvaient jouir de la même propriété.

C’est dans ce but, que des études ont été faites par des hommes très-éminents et voici à quels résultats ces expérimentateurs sont arrivés : C’étaient le eaux-aux-jambes proprement dites ; c’était le javart cutané (furoncle de la peau des membres) d’après Sacco ; c’était encore une espèce d’affection gangréneuse de la peau de cette même région, décrite par Hertwig de Berlin ; c’était plus tard, d’après l’inspecteur des écoles vétérinaires une maladie connue sous le nom de stomatite aphtheuse ou plutôt d’herpès phlycténoïde.

On aurait pu ajouter à cette liste et citer encore une autre maladie du cheval, comme, au dire des auteurs, susceptible, étant inoculée, de donner naissance à la vaccine ; ce serait une affection désignée en hippiatrie sous le nom de crapaud. C’est d’elle, en effet, si la traduction est exacte, que, sous le nom de grease, l’illustre inventeur de la vaccination aurait fait dériver originairement le cow-pox ou la vaccine. Voici en effet la traduction française.

La plante du pied enflammée se tuméfie ; il s’en écoule tarde matière animale purulente qui a pour propriété, de faire