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XXV

LA POÉSIE LATINE

à m. géruzez.

Comme je déjeunais, ce matin, sous un hêtre,
Le piéton m’a remis ton épitre, cher maître,
Et c’est au bruit de l’arbre agité d’un frisson,
Au murmure d’une eau courant sous le gazon,
Que j’ai lu cette prose, où le bon sens fidèle
A l’essor de l’esprit dont il emprunte l’aile.
Tu veux donc que je dise et quels sont mes travaux,
Et quels auteurs je lis, quels chefs-d’œuvre nouveaux.
Mon travail, le voici : je laboure et je sème ;
De drainage ou d’engrais j’étudie un système ;
Réparateur du mal qui s’est fait autrefois,