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LA VIE RURALE.

Ton spectre, au milieu d’eux, m’apparaîtra souvent.
Je te reverrai là, sur cet arpent de terre,
Comme on voit dans la plaine un arbre solitaire,
Vieil ormeau décharné, vieux frêne aux rameaux nus,
Où, de chaque horizon sans cesse revenus,
Les corbeaux, les hiboux, les mille oiseaux de l’ombre
Viennent percher la nuit dans le branchage sombre !