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Page:Autran - Œuvres complètes, t5, 1877.djvu/237

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Ils furent avalés par des gosiers de France.
« Je bois à mon amour, je bois à l’espérance,
A la sœur d’Olivier dont je serai l’époux ! »
Disait l’heureux Roland qui les provoquait tous.
Et le vin circulait dans l’héroïque bande.
L’un buvait pour Agnès, l’autre pour Yolande,
Chacun gardant au cœur le nom de son amour.
Malvoisie et xérès firent cent fois le tour ;
Le vin semble meilleur qui vient de la maraude !
Et tous de répéter : « Buvons à la belle Aude ! »
Et ce repas joyeux, fier, splendide, royal,
Fut vraiment, moins l’épouse, un banquet nuptial.