Ses p’tits yeux gris semblent dire
De certains appâts charnus :
Tapez, tapez-moi là-dessus.
Ça m’ fait toujours rire.
Tapez, tapez-moi là-d’ssus,
Et n’en parlons plus.
C’est fini ; faut s’ mettre en route.
Allons, somm’s-nous disposés ?
Quand nous aurons bu la goutte,
Tous nos gros sous s’ront usés.
Quand vous s’rez dans vot’ domaine
Sur vos divans étendus :
Tapez, tapez-moi là-d’ssus,
En v’ià pour la s’maine.
Tapez, tapez-moi là-d’ssus,
Et n’en parlons plus.
» Mais, le lundi, ils auront mal aux cheveux, etla
fameuse Loupe, sur l’air de la Fille à Dominique,
que vous leur chantez, monsieur Charles Colmance,
les prendra ; elle leur fera rompre l’attache
de leur tablier, et c’est en chantant vos refrains
qu’ils iront s’abrutir.
» Vous êtes entraînant et moralisateur ; on est
heureux d’examiner votre poésie.
» Votre chanson : Un nez culotté, pour finir :
Un nez culotté,
Piquante parure.
Gracieuseté
De dame Nature ;
Heureux l’effronté
Doté
D’un nez culotté.