Les cris de mes enfants, deux martyrs ; ô douleur !
S’ils ont perdu la vie, ils ont gardé l’honneur !
Ils marchaient pour le droit, ils sont morts pour la France ;
Sur leur tombe on a mis la honte et le silence ;
Mais moi, je parle d’eux… ; Ah ! vous comprenez ça :
Pierre est mort à Cayenne et Paul à Lambessa !
LES STATUES
Que j’aime à voir élever des statues
Aux hommes d’État de l’Empire,
En les voyant on peut se dire :
Que c’est comme un bouquet de fleurs !
Parlé : En chœur : bis.
Que c’est comme un bouquet de fleurs !
Peuple français, sous le second Empire,
Tu ne connus jamais la liberté ;
Si, cependant, tout va de mal en pire,
C’est pour ton bien et ta félicité.
Que j’aime etc.
À son neveu ne faisons pas de peine,
Par les Anglais l’oncle fut isolé ;