Page:Avenel - Chants et chansons politiques, 1872.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 36 —

Les honneurs et notre or payaient leur dévoûment
Des bandits n’auraient pas agi plus lâchement ! —
Quand la France râla sous le neveu du Corse,
Alors je retrouvai ma jeunesse et ma force :
Je voulus protester… Frédéric m’arrêta,
Charles me mit aux fers, et l’on me déporta.
 
Après vingt ans d’exil, je te revois, ô France !
Ma droiture n’a pas ployé sous ma souffrance.
Mes deux gredins de fils sont plus grands que jamais !
Ils n’ont pas de maisons, mais ils ont des palais.
Ils devraient être au bagne, ils sont aux Tuileries,
Se drapant fièrement dans leurs gredineries !
Enfin, je n’attends plus pour mourir de douleur
Qu’on nomme l’un ministre et l’autre sénateur.




LE CANDIDAT OFFICIEL

ou
boniment de m. bobichon, maire de fouillis-les-anes, à ses administrés, le jour des élections. 1869.

Air : de la Femme à barbe. (P. Blaquière).


Nous avons un gouvernement
Qu’on ne trouve pas dans l’histoire,
C’est un phénomène vraiment
Qui de la France fait la gloire ;