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Au moment des élections
Il nous fait des concessions ;
Il est si bon ! C’est sa manière
De plaire à la classe ouvrière.[1]
 
Entrez, bourgeois et paysans,
Votez, mais votez dans mon sens,
Les démocs-socs auront beau dire,
Rien ne vaut le second empire ! (bis)

Grande est sa popularité,
Il la mérite à plus d’un titre ;
Il aura pour l’honnêteté
Dans l’avenir un long chapitre.
Chez lui de très-honnêtes gens
Touchent de très-gros traitements,
Ils trouvent que le prolétaire
Peut vivre d’un mince salaire.

Entrez, bourgeois, etc.

Notre candidat, c’est certain,
Est débonnaire et pacifique,
C’est un ancien républicain
Qui déteste la République.

  1. En vertu d’un décret de l’empereur, l’exemption de la contribution mobilière fut étendue aux loyers de 250 à 400 francs et la taxe qu’ils supportaient fut mise à la charge de la caisse municipale. (Décembre 1868).