Page:Avenel - Chants et chansons politiques, 1872.djvu/58

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Rendez-nous l’écritoire d’argent
 Rendez-nous l’écritoire,
Dit Strasbourg, car, en y songeant,
Votre civisme est illusoire ;
Rendez-nous l’écritoire d’argent,
 Rendez-nous l’écritoire.

Rendez-nous l’écritoire d’argent
 Rendez-nous l’écritoire,
Ollivier en vous protégeant
Vous a fait tourner, c’est notoire ;[1]
Rendez-nous l’écritoire d’argent,
 Rendez-nous l’écritoire.

Rendez-nous l’écritoire d’argent,
 Rendez-nous l’écritoire,
Car vous n’irez plus propageant
L’instruction obligatoire ;
Rendez nous l’écritoire d’argent,
 Rendez-nous l’écritoire.

Rendez-nous l’écritoire d’argent ;
 Rendez-nous l’écritoire,
Entrez au Sénat, c’est urgent,
Si vous voulez un auditoire ;[2]
Rendez-nous l’écritoire d’argent.
 Rendez-nous l’écritoire.

  1. M. Laboulaye, sur la promesse de devenir ministre de l’instruction publique dans une nouvelle combinaison ministérielle de M. É. Ollivier, fit une circulaire pour engager ses concitoyens à voter oui pour le plébiscite du 8 mai 1870.
  2. M. Laboulaye, après s’être rallié à l’empire, fut obligé de suspendre le cours qu’il faisait au collège de