Voûté, cassé, goutteux, débile,
Il dit au Hasard : Fais-moi grand.
« Je suis oiseau de proie habile,
« J’écris ma gloire avec du sang.
« Pour moi l’avenir se dévoile.
« Je vois ma place au Panthéon ;
« J’ai pour me guider une étoile :
« L’astre du grand Napoléon.
Notre empereur, etc.
Le Hasard lui dit : Fils d’Hortense,
« Je te soutiens depuis vingt-ans ;
« C’est trop, beaucoup trop, pour la France
« Dont tu perds les nobles élans.
« Tu n’es pas la pucelle Jeanne
« Pour sauver une nation ;
« On voit tes deux oreilles d’âne
« Percer sous ta peau de lion.
Notre empereur, etc.
— Alors Hasard tu m’abandonnes ?
— Certes. J’ai fait assez pour toi.
— Quels sont les motifs que tu donnes ?
— Ecoute bien ; voici pourquoi :
« D’un aiglon tu tenais la place
« Danslenidoùtuvislejour ;
« Je te croyais aigle de race,
« Mais tu n’es qu’un affreux vautour.
Notre empereur, etc.
Cet empire honteux que la France renie
Où trônait Marguerite à côté d’Eugénie,