Page:Avezac-Lavigne - Diderot et la Société du baron d’Holbach, 1875.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


PRÉFACE




Un auteur contemporain[1] prétendait qu’ayant bien cherché dans l’histoire quel était le siècle où il faisait le mieux vivre, il avait trouvé que c’était le dix-huitième. Cette opinion d’un écrivain français se trouve pleinement justifiée par ce que raconte de la sociabilité parisienne, à cette époque, l’un des plus grands historiens dont l’Angleterre puisse s’honorer. Gibbon a, en effet, laissé dans ses Mémoires la trace du bon souvenir qui lui était resté de son séjour à Paris en 1763 : « Quatre fois

  1. M. Daunou.