s’unirent point les intérêts de la noblesse et ceux du clergé ! Je parle des Nobles graves et vertueux, et des Ecclésiastiques pieux et sincères. Leurs causes furent confondues ; ils s’exposèrent aux mêmes persécutions ; ils bravèrent les mêmes souffrances. Les Nobles s’animèrent de courage et d’enthousiasme pour la défense de la Foi catholique ; les Prêtres s’associèrent avec le même enthousiasme, le même courage, au sort de la noblesse et aux irritations de l’honneur.
Que pouvait-il résulter d’une attaque si belle, si violente, si hardie, contre une Révolution invincible, nécessaire ? La réponse est dans l’histoire de nos tempêtes et de nos fureurs.
La Puissance catholique s’est affaiblie ; la marche générale des Nations sera changée : immenses privations, immenses avantages. Chez aucun peuple, il n’y aura plus de mœurs austères, plus de ce recueillement sombre, de cette mélancolie profonde, de cette verve de sentiment, de