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d’hui trop agrandies par les progrès des lumières et de la civilisation pour être accessibles à ces petites et misérables jouissances dont la tyrannie s’alimente. La noblesse philosophique est devenue le caractère de presque tous les hommes que leur éducation a élevés au-dessus du vulgaire. Les chefs des nations, et par-là j’entends les Souverains et leurs Ministres, les chefs des nations ont obéi à l’impulsion du siècle, et je trouve grand et généreux, de leur part, de vouloir maintenant la diriger. Pour cette raison, je trouverais maintenant juste et généreux, de la part des peuples, de se livrer avec confiance aux intentions des Souverains. C’est par une telle confiance qu’on leur imposerait déjà, en présence de l’histoire, une responsabilité forte et sublime ; on verrait enfin sur la terre un magnanime spectacle la noble fraternité des Peuples et des Rois. »

Postérieurement, dans mes Considérations sur le sort actuel et le sort futur