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LA COMTESSE DE FRONTENAC

dans un bel appartement que le feu duc de Lude qui était fort galant lui avait donné à l’Arsenal étant grand maître de l’artillerie. Elle avait été belle et ne l’avait pas ignoré. Elle et madame d’Outrelaise donnaient le ton à la ville et à la cour ; elles exigeaient l’encens comme décors, et ce fut toute leur vie à qui leur en prodiguerait.

« Madame de Frontenac était fort vieille et voyait encore chez elle force bonne compagnie. »

Ainsi termina ses jours cette belle personne. Cette étude est trop abrégée pour pouvoir faire ressortir clairement les caractères du comte et de la comtesse au point de vue de leurs rapports, ou plutôt de leur éloignement.

Il me suffira de dire, et ce sera ma conclusion, que lorsqu’une femme aussi distinguée par la beauté que par l’intelligence, échappe à la calomnie ou du moins