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d’Athénée. Formes antiques des fabliaux du Pliçon, du Vair palefroi, des Quatre souhaits Saint-Martin, de la Veuve infidèle, etc. 
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V. 
Exemples de contes dans le haut moyen âge : examen de la collection dite le Romulus Mariae Gallicae 
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l’influence des recueils de contes orientaux
réduite à sa juste valeur
I. 
Que les fabliaux représentent la tradition orale, et que leurs auteurs ne paraissent avoir rien emprunté, consciemment du moins, aux recueils orientaux traduits en des langues européennes 
 127
II. 
Quels sont les contes que le moyen âge occidental pouvait connaître par ces traductions de recueils orientaux, et quels sont ceux qu’il leur a réellement empruntés ? Possibilité, légitimité, utilité de cette recherche 
 130
III. 
Analyse de tous les recueils de contes du moyen âge traduits ou imités des conteurs orientaux : 1° de la Discipline de clergie, 2° du Dolopathos, 3° et 4° des Romans des Sept Sages occidental et oriental ; 5° du Directorium humanae vitae ; 6° de Barlaam et Joasaph. — Résultat de ce dépouillement : nombre dérisoire de contes qui paraissent à la fois dans les recueils orientaux et dans la tradition orale française. Comme contre-épreuve, grand nombre de contes communs à des collections allemande et française 
 133
IV. 
Portée assez restreinte de toute cette démonstration. Que, du moins, nous avons dissipé un idolum libri, funeste à beaucoup de folkloristes 
 143
examen des traits prétendus indiens ou bouddhiques
qui survivraient, selon la théorie orientaliste,
dans les contes populaires européens
I. 
Quelques contes où les orientalistes ont cru reconnaître des survivances de mœurs indiennes ou de croyances bouddhiques montrent la vanité de cette prétention : 1° les épouses rivales dans les récits populaires ; 2° le cycle des animaux reconnaissants envers l’homme ; 3° le fabliau de Berengier ; 4° un conte albanais ; 5° la nouvelle de Frederigo degli Alberighi et de Monna Giovanna ; 6° le Meunier, son fils et l’âne 
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II. 
Qu’il existe, à vrai dire, des contes spécifiquement indiens et bouddhiques ; mais que ces contes restent dans l’Inde et meurent dès qu’on veut les en retirer : histoire du tisserand Somilaka ; histoire de la courtisane Vâsavadattâ, etc 
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