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la versification, la composition et le style des fabliaux
Absence de toute prétention littéraire chez nos conteurs : leur effacement devant le sujet à traiter 
 341
De là, les divers défauts de la mise en œuvre des fabliaux : négligence de la versification ; platitude et grossièreté du style 
 344
De là, aussi, ses diverses qualités : brièveté, vérité, naturel 
 347
Comment l’esprit des fabliaux a trouvé dans nos poèmes son expression adéquate 
 356
place des fabliaux dans la littérature du xiiie siècle
. 
Que l’esprit des fabliaux représente l’une des faces des plus significatives de l’esprit même du moyen âge 
 358
I. 
Littérature apparentée aux fabliaux 
 359
II. 
Littérature en contraste avec les fabliaux 
 364
III. 
Deux tendances contradictoires se disputent la poésie du xiiie siècle : comment concilier ces contraires ? 
 364
à quel public s’adressaient les fabliaux
I. 
Les fabliaux naissent dans la classe bourgeoise, pour elle et par elle 
 371
II. 
Pourtant, indistinction et confusion des publics : les plus aristocratiques — d’où les femmes ne sont point exclues — se plaisent aux plus grossiers fabliaux 
 376
III. 
Cette confusion des publics correspond à une confusion des genres : l’esprit des fabliaux contamine les genres les plus nobles 
 382
les auteurs des fabliaux
I. 
Poètes amateurs : Henri d’Andeli, Philippe de Beaumanoir 
 387
II. 
Poètes professionnels : 1) les clercs errants 
 389
. 
2) les jongleurs : Rutebeuf 
 399
. 
3) les ménestrels attitrés à la cour des grands : Jean de Condé, Watriquet de Couvin, Jacques de Baisieux 
 418
Conclusion 
 427