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Page:Bégis - Instruction libertine, 1860.djvu/113

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103.

raison quand il soutient que tous les goûts sont dans la nature, et que le meilleur est celui qu’on a. Mais il n’est pas moins raisonnable de dire, que si tous les hommes avaient le goût exclusif du cul pour foutre, le monde finirait. Ce motif seul, démontre le danger dans lequel on tomberait, en étendant d’une manière indéfinie dans son application un tel principe. Vrai, si l’on veut au fond, puisque cette extension sans limite entrainerait l’extinction de la population parmi les hommes. Mais heureusement il y a un petit nombre de sodomites exclusifs en proportion du nombre plus considérable des fouteurs en con ; de sorte qu’il n’y a guère à s’en occuper. Laissons donc faire chacun à son gré, pourvu que ce soit secrètement, sans scandale, sans violence physique ou morale. J’avoue franchement qu’il m’a toujours paru pitoyable, de faire contre le goût anti-physique des objections tirées de la religion, je n’admets pas qu’elle ait rien à faire dans quelque fouterie que ce soit, si elles ont lieu sans scandale, secrètement et sans violence, et je suis pourtant parfaitement désintéreſsé dans la question car ce goût n’a jamais été le mien, j’ai usé du cul par pur caprice, par curiosité, avec des femmes seulement, dont quelques unes même m’en ont prié, soit aussi par