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Page:Bégis - Instruction libertine, 1860.djvu/114

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104.

caprice, soit par crainte comme elles me le disaient de l’infanterie, c’est-à-dire de devenir enceintes, mais j’ai toujours préféré ce que j’appelle la bonne voie, c’est-à-dire le con, mais encore une fois, mêler dans toutes ces folies la religion, c’est blasphémer. Quand donc la foule crédule et stupide cessera-t-elle d’écouter comme des oracles, certains individus qui ne sont pas assez sots qu’ils veulent le paraître, et qui confondent, ou à parler plus vrai, feignent de confondre les lois de la religion, avec des règles établies seulement par l’état social ; et les sentiments de morale vraie, les seuls que la nature inspire à l’homme en naissant, avec les répugnances que les préjugés de l’éducation sociale seule donnent aux âmes simples et craintives ! Ces individus qui prêchent si haut en paroles, sont le plus souvent loin d’y conformer leurs actions, et entr’eux ils ne manquent pas, mettant de côté leurs masques, de convenir que tout ce qui ne fait de mal à personne est permis en thèse générale ; ils ne s’arrêtent même pas là dans l’application, car ils admettent sans distinction, que tout ce qui est caché n’est pas défendu. Mais ceci est beaucoup trop grave à propos de notre sujet, revenons-y.

Puisque la pluspart des postures pour la