Aller au contenu

Page:Bégule - L’Abbaye de Fontenay et l’architecture cistercienne.pdf/61

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
-( 32 )-

coule de choeur, suivis par les frères convers ; l’abbé, la crosse en main, escorté du prieur et du cellerier, ou économe, fermait la marche. Souvent s’y joignaient des visiteurs de marque, seigneurs et chevaliers venant assister à la sépulture de quelques-uns des leurs, qui sollicitaient comme une faveur insigne de reposer dans l’abbaye et de bénéficier des prières des religieux.

Ph. L. B.
28. L’« armarium claustri ».


L’armarium claustri. — Toute abbaye devait avoir sa bibliothèque pour recevoir les ouvrages mis à la disposition des moines pendant le temps laissé libre à la lecture, sous les galeries du cloître. Les manuscrits étaient renfermés dans ce que la « coutume » de Cluny du xie siècle et les textes cisterciens nommaient l’armarium claustri, l’armoire[1].

Lors des travaux de consolidation de l’aile orientale du cloître, en 1911, on découvrit, à proximité de la porte communiquant avec l’église, l’armoire

  1. D’Arbois de Jubainville, Étude sur l’état intérieur des abbayes cisterciennes, 1858, p. 60.