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des ajours longtemps conservés représentaient le Couronnement de la Vierge dans la partie supérieure et de nombreux anges musiciens ou adorateurs (fig. 81-82) tenant des banderoles avec les légendes : Dico vobis gaudium magnum. — Gloria in excelsis Deo. — Puer nobis nostitur, alleluia. Ces textes ne laissent aucun doute sur le sujet de la composition inférieure qui devait représenter le mystère de la Nativité. Vis-à-vis de l’autel, un vaste tableau, non sans valeur, du peintre lyonnais Sébastien Cornu, raconte la légende de la fondation de Notre-Dame-des-Marais.

Cl. L. B.
Fig. 81. — Ange musicien
(Collection de M. Damiton.)
Fig. 82. — Tête d’Ange
(Collection de M. Damiton.)

13e chapelle. Notre-Dame de Pitié. — Rien à signaler.

14e chapelle. Saint Joseph. — Le vitrail actuel, dû au pinceau de Steinheil, est assurément l’une des meilleures productions du maître verrier. Composée de quatre petits sujets tirés de la vie du saint Patriarche auquel la chapelle est dédiée, cette verrière, du plus pur style Renaissance, pourrait être signée Engrand Le Prince ou Laurence Fauconnier.

15e chapelle. Sainte Anne. — Les ajours de la fenêtre ont conservé, jusque vers 1870, leurs anciens vitraux. Dans l’un d’eux, on voyait une représentation de la Sainte Trinité, le Père tenant devant lui la Croix sur laquelle est attaché le Fils qui porte le Saint-Esprit sur sa poitrine. Dans la partie supérieure était représentée la Vierge couronnée par Dieu le Père et son Fils.

16e chapelle. Saint Roch, primitivement saint Crépin. — Antérieurement au vitrail moderne, œuvre de Lobin, une guirlande de feuillage, débris de l’ancienne