La richesse, que des frondeurs
Dédaignent, et pour cause,
Quand elle vient sans les grandeurs,
Est bonne à quelque chose.
Loin de les rendre à ton Crésus,
Va boire avec ses cent écus,
Savetier, mon compère.
Pour moi, qu’il m’arrive un trésor ;
Que dans mes mains pleuve de l’or,
De l’or,
De l’or,
Et j’en fais mon affaire !
Je souris à la pauvreté,
Et j’ignore l’envie :
Pourquoi perdrai-je ma gaîté
Dans une douce vie ?
Maison, jardin, livres, tableaux,
Large voiture et bons chevaux,
Pourraient-ils me déplaire ?