LE RETOUR DANS LA PATRIE
Qu’il va lentement le navire
À qui j’ai confié mon sort !
Au rivage où mon cœur aspire,
Qu’il est lent à trouver un port !
France adorée !
Douce contrée !
Mes yeux cent fois ont cru te découvrir.
Qu’un vent rapide
Soudain nous guide
Aux bords sacrés où je reviens mourir.
Mais enfin le matelot crie :
Terre ! terre ! là bas, voyez !
Ah ! tous mes maux sont oubliés.
Salut à ma patrie ! (ter.)
Oui, voilà les rives de France ;
Oui, voilà le port vaste et sûr,
Voisin des champs où mon enfance
S’écoula sous un chaume obscur.
France adorée !
Douce contrée !