Page:Béranger - Ma biographie.djvu/155

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malheurs dont la France était menacée. Je n’ai jamais eu de goût pour les associations littéraires, et l’idée de faire partie d’une société ne devait pas venir de moi-même : le hasard décida que je serais membre de celle-ci. Désaugiers eut occasion de voir de mes couplets et chercha à me connaître. Arnault et le

    cente aux enfers ; en 1816, l’Habit de Cour, ou une Visite à une Altesse, la Mère aveugle ou la Fileuse, le Deo gratias d’un épicurien, Vieux Habits, vieux galons, ou Réflexions morales et philosophiques, Frétillon, la Grande Orgie, le Nouveau Diogène, Plus de politique, À mon Ami Désaugiers, la Censure

    En même temps avaient paru ou paraissaient dans l’Épicurien français, en 1813, les Infidélités de Lisette, le Mort vivant ; en 1814, le Voyage au pays de Cocagne, Roger Bontemps, l’Éducation des Demoiselles, Madame Grégoire, l’Âge futur ou ce que seront nos enfants, le Printemps et l’Automne, le Roi d’Yvetot, le Bon Français, Ma Grand’Mère, Mon Curé, Descente aux enfers, la Mère aveugle ou la Fileuse, Vieux habits, vieux galons ; en 1815, Parny, romance, la Grande Orgie, Frétillon, le Deo gratias d’un épicurien, la Censure, l’Habit de cour ou Visite à une Altesse, Plus de politique, le Vieux Célibataire, le Vieux Ménétrier.

    D’autres recueils plus tard continrent des chansons de Béranger. Les amateurs d’éditions originales iront les y chercher pour collationner les textes. On trouve, par exemple, dans les Étrennes lyriques, en 1815, Beaucoup d’amour ; en 1817, Parny n’est plus ! romance, par P. J. de Béranger, mise en musique et dédiée à madame la vicomtesse de Parny par Wilhelm ; en 1818, Si j’étais petit oiseau, l’Aveugle de Bagnolet ; en 1819, la Double Ivresse ; en 1821, On s’en fiche, la Fortune.

    Un certain nombre de chansons de Béranger, plus ou moins remaniées ou même répudiées depuis, figurent dans divers recueils de la fin du Consulat et du commencement de l’Empire, comme la Guirlande de fleurs, de Cousin d’Avalon, et l’Almanach des Muses.