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Cette chanson venait, dans l’édition de 1821, après l’Âge futur. (Note de l’Éditeur.)


Note XXVII. — Au titre.

L’Ami Robin est une chanson de l’Empire : Béranger ne se proposait alors que Collé pour modèle. Comme il n’écrivait pas ses chansons, il en a perdu un grand nombre de cette même époque. Il a toujours regretté des couplets intitulés le Bœuf gras et le Décrotteur suivant la cour, couplets fort satiriques que les convenances l’eussent sans doute empêché de publier à la Restauration, puisqu’ils attaquaient le gouvernement déchu, mais qui n’en auraient pas moins été pour lui un complément de l’histoire chantante des règnes sous lesquels il a vécu.

Lorsque les amis de Béranger l’engagèrent à écrire ses chansons, il en retrouva dans sa mémoire près de quatre-vingts, tant bonnes que mauvaises, dont il forma un recueil avec ce titre : Chansons morales et autres, par M. un tel, membre d’une société de gens de bon goût et de mauvais ton. On peut, d’après cela, juger du peu d’importance qu’il attachait à ces productions. Son premier volume, publié à la fin de 1815, est encore intitulé : Chansons morales et autres. (Note de Béranger.)


Note XXVIII. — Au titre.

À l’époque de la première invasion, on engagea tous les