membres du Caveau à faire des chansons pour ranimer l’esprit public. Désaugiers en fit une, qui, je crois, commençait ainsi :
et que la police s’empressa de faire répandre. Celle-ci n’était
que patriotique : elle n’eut point de succès et peut-être n’en
méritait-elle pas, quoiqu’elle ne fût pas le fruit d’une inspiration de commande. (Note de Béranger.)
Autre société chantante fondée à l’imitation du Caveau moderne. Le président des Soupers de Momus porte, à table, une marotte pour signe distinctif.
Les troisième et quatrième vers du troisième couplet font assez voir que cette chanson date du commencement de la Restauration. (Note de Béranger.)
L’auteur serait fâché qu’on crût qu’il a voulu, dans cette chanson, tourner en ridicule les véritables amis de la musique. Il ne s’en prend qu’aux prétendus connaisseurs et aux amateurs ridicules que la mode a créés parmi nous. (Note de Béranger.)