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qui n’allaient ni à son âge ni à sa santé. Le duc de Berry vivait dans les coulisses.

Troisième couplet : Le gouvernement faisait peu pour les artistes, qui presque tous passaient pour de mauvais royalistes.

Quatrième couplet : On sait combien de procès signalèrent cette malheureuse époque. Les juges se montrèrent plus que zélés.

Dernier couplet : M. Laborie, dès lors agent du parti occulte et des jésuites, avait osé élever la voix en faveur de la restitution des biens du clergé.

La raison qui avait déterminé Béranger à choisir ces demoiselles pour faire la chanson de l’Opinion l’engagea à mettre encore dans leur bouche cette satire patoisée, que leur langage seul pouvait égayer un peu. (Note de Béranger.)


Note LV. — À la date.

Cette chanson obtint une très-grande vogue. On pense que plusieurs personnes du gouvernement, frappées de l’absurdité des prétentions féodales de nos anciens nobles, contribuèrent à répandre cette satire, ou du moins ne furent pas fâchées qu’elle courût toute la France. Une réponse y fut faite sur le même air. (Note de Béranger.)


Note LVI. — Au titre.

Quel Parisien, sans sortir de France, a pu voir plus de rois que celui qui, dans son enfance, a d’abord vu Louis XVI, puis