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après Napoléon, son fils, ses frères, Joseph, Louis, Jérôme et Murat, et, à leur suite, les rois d’Étrurie, de Wurtemberg, de Saxe, de Bavière, le pape, deux rois d’Espagne, Charles IV et Ferdinand, et qui, enfin, aux deux invasions de la France, a vu Alexandre, François II, Frédéric-Guillaume de Prusse, Guillaume des Pays-Bas, Bernadotte, et tutti quanti. Ajoutez à ce nombre, déjà si grand, Louis XVIII, Charles X, sans compter Mathurin Bruneau. En voilà bien assez pour un républicain. (Note de Béranger.)


Note LVII. — À la date.

Décembre 1816. (Note de Béranger.)

Note LVIII. — Au premier vers.

Beaucoup de personnes ont cru et dit que cette chanson avait été faite contre Désaugiers. On aurait dû penser que Béranger ne personnifia jamais la satire que contre les hommes puissants, et que, d’ailleurs, il était encore en relation avec Désaugiers, lorsqu’il fit Paillasse. Quelques traits pouvaient bien tomber sur ce chansonnier ; mais Paillasse était une peinture générale de tant d’individus bien autrement élevés et importants que Désaugiers. Aussi disait-il plaisamment à ce sujet : « Ce ne peut être moi. Je n’ai point sauté pendant les Cent-Jours. » De faux amis parvinrent à lui persuader de répondre à cette chanson, et il en fit une intitulée l’Employé et le Garde national. Elle n’est point bonne. Béranger en plaisanta avec lui, et cette obscure tracasserie ne parvint pas encore à les diviser. (Note de Béranger.)