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C’est particulièrement sous son ministère que les jésuites firent, en France, les plus rapides progrès et commencèrent à envahir l’instruction publique. Il serait injuste de croire qu’il les aimât ; mais il ne fit rien pour s’opposer à leurs progrès ; il craignait trop de déplaire au frère du roi et à ses amis, qui ne lui ménageaient pas les menaces. (Note de Béranger.)


Note LXXXIII. — Au titre.

On a souvent accusé Béranger de se laisser dominer par l’esprit de parti. Jamais reproche ne fut moins fondé. « Le bonheur de la France avant tout, » tel était le fond de sa politique. Au commencement de 1819, une espérance d’amélioration parut saisir tous les hommes amis du pays. Le poète se laissa aller à cette douce espérance, et cette chanson en porte l’empreinte ; Mais Béranger ne dut point oublier les outrages que l’Angleterre fit subir à sa patrie : aussi, à propos d’une riche exposition de peinture, rappelle-t-il la spoliation du Musée. (Note de Béranger.)


Note LXXXIV. — Au titre.

La petitesse morale des hommes qui nous gouvernaient inspira cette chanson, où Béranger se plut à confondre les soldats d’Achille avec les Myrmidons d’une ancienne fable qui a fait de ce nom un terme de mépris. Il faut remarquer qu’à l’époque où furent faits ces couplets un grand nombre de serviteurs inaperçus de l’Empire s’étaient élevés aux plus hautes