Page:Béranger - Ma biographie.djvu/414

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Gaîté, qui par les cheveux
        L’as cent fois tirée.
        Cours après, etc.

Gaudriole, à la chercher
        Prouve ton adresse.
Tartufe a pour la cacher
        Son livre de messe.
        Cours après, etc.

Philosophie, aux abois
        Mets cette donzelle,
Qui souvent, avec mes doigts
        Moucha ta chandelle.
        Cours après, etc.

Mais sans elle à ce repas
        Le plaisir arrive.
Joyeux amis, n’allons pas
        Dire à ce convive :
        Cours après la rime,
        Cours,
        Cours après la rime.


Lorsque même le nom de la République eut été effacé, le chagrin de Béranger s’accrut encore. Il cessa de vivre dans le passé, et sa pensée se réfugia dans l’avenir.

C’est lorsqu’il eut quitté Beaujon, en 1855, que la santé de Béranger commença à s’altérer. Sa dernière habitation a été celle de la rue Vendôme[1].

  1. Né et élevé rue Montorgueil, à l’ancien no 50, Béranger habita ensuite le boulevard du Temple (rue Notre-Dame-de-Nazareth) avec sa mère. Il fut mis en pension rue des Boulets, dans le faubourg Saint-Antoine. Au retour de Péronne, il logea avec son père au no 14, puis au no 15 de la rue du Faubourg-Poissonnière ; en 1800, il demeurait rue Saint-Nicaise (no 486 d’alors) ; puis sur le boulevard Saint-Martin, près de l’Ambigu, en entrant par la rue de Bondy, à un sixième étage, où il trouva son grenier. Sous l’Empire, il logeait rue de Port-Mahon, no 12 (1808), puis rue de Bellefonds, no 20.

    Voici quels ont été depuis les logements de Béranger : rue des Martyrs (maison de Manuel), no 23 ; — rue de La Tour-d’Auvergne, no 30 ; (1833) rue Basse, no 22 à Passy ; — (1835) rue des Petits-Champs, à Fontainebleau ; — (1836) à la