des répétitions absurdes, dont voici deux exemples ; il en est des centaines d’autres qui sont tout aussi nets.
I. — Repas dans le manoir d’Ithaque, au chant I (vers 144-149) :
On vit alors entrer les fougueux prétendants : en ligne, ils prenaient place aux sièges et fauteuils ; les hérauts leur donnaient à laver sur les mains ; les femmes entassaient le pain dans les corbeilles 1 ; puis vers les parts de choix préparées et servies, chacun tendait les mains.
1. Vers 148 : la jeunesse remplit jusqu’au bord les cratères.
Ce repas des prétendants vient après le repas de Télémaque et d’Athéna-Mentès (vers 136-143) :
Vint une chambrière, qui, portant une aiguière en or et du plus beau, leur donnait à laver sur un bassin d’argent et dressait devant eux une table polie. Vint la digne intendante : elle apportait le pain et le mit devant eux 1. Puis le maître-tranchant, portant haut ses plateaux de viandes assorties, les présenta et leur donna des coupes d’or. Un héraut s’empressait pour leur verser à boire.
1. Vers 140 : et leur fit les honneurs de toutes ses réserves.
J’ai mis hors du texte, en note, les deux vers 148 et 140 qui sont des insertions évidentes. Dans les manuscrits, tout ce passage est incer-