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LA PSYCHOLOGIE DE LA RACE ALLEMANDE
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Le nez. — Le nez des Allemands n’a pas été créé pour sentir : c’est le nez des races de chiens de garde, dépourvus de tact et de flair, uniquement préoccupés de mordre et d’aboyer.

Entre le nez du welche et le nez du boche un observateur attentif retrouverait les différences accusées qui séparent l’appareil olfactif du chien d’arrêt français de celui du dogue poméranien.


Fig. 8. — Groupe d’officiers prussiens prisonniers (le regard allemand).

L’écrasement du nez à la partie supérieure, par sa fréquence, peut être considéré comme un signe de race, chez les Allemands. C’est à cet aplatissement qu’il faut attribuer la préférence qu’ils accordent aux lunettes, car leur nez ne serait pas capable de supporter le pince-nez. L’usage du lorgnon suffit à indiquer, lorsqu’on le rencontre en Allemagne, qu’on ne se trouve pas en présence d’un véritable Allemand, mais d’un Tchèque, d’un Alsacien-Lorrain, ou d’un descendant de réfugiés de l’Édit de Nantes.

La bouche. — Passons à la moitié inférieure de la face. L’ampleur et la saillie des joues, la profondeur du sillon naso-labial, l’étendue de la cavité buccale, l’épaisseur de la lèvre inférieure indiquent la prédominance de la fonction digestive.

Dans le menton carré, en galoche, dans l’épaisse mâchoire inférieure, on retrouve le marteau et le meule propres à broyer les aliments.

L’exercice des muscles masticateurs, en les développant, a contribué à