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Page:Bérillon - La psychologie de la race allemande, 1917.djvu/18

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docteur edgar bérillon

doter la physionomie de l’Allemand d’un de ses signes les plus saisissants. Dans toutes les races, aussi bien les races humaines que les races animales, l’ensemble des particularités aboutit en quelque sorte à la constitution d’un air de famille. Chez l’homme, cet air se trouve surtout constitué par la similitude des expressions de physionomie. Dans aucun cas elle n’apparaît avec plus de force que quand des groupes d’Allemands ont été réunis sur des photographies. C’est que, comme le fait remarquer Dugald Stewart, l’air de famille consiste plutôt dans la ressemblance des expressions que dans celle des traits. Cette ressemblance étant le résultat de tendances héréditaires identiques et d’habitudes communes à un grand nombre d’individus de même origine ethnique, il serait plus logique de le désigner sous le nom d’air de race.

C’est de cet air de race que se dégage, au simple aspect d’un Allemand, l’impression qu’on se trouve en présence du type humain qu’on a justement qualifié du nom de boche. Il se trouve exprimé de la façon la plus saisissante dans le cliché suivant, représentant un groupe d’officiers prussiens, et qui a été publié par l’Illustration (fig. 8).

À ceux qui seraient portés à considérer que le terme boche n’est pas scientifique, il suffirait de répondre qu’il correspond à celui de welche, dont les Allemands, depuis des centaines d’années, n’ont cessé de se servir, pour désigner avec quelque expression de dédain, les représentants des races de l’Europe occidentale.


Le tronc, le type sous-diaphragmatique. — En dehors de la physionomie, le corps de l’Allemand présente un certain nombre de particularités spécifiques capables de retenir l’attention de l’observateur.

Déjà Desbarolles n’avait pas manqué de signaler l’étroitesse du thorax contrastant d’une façon si frappante avec la proéminence exagérée de l’abdomen. Le célèbre chiromancien ayant constaté que chez les représentants de cette race le mont de Vénus (l’éminence thénar) n’est pas développé, tandis que le mont de la Lune (l’éminence hypothénar) présente un épaississement assez marqué, il en avait tiré les conclusions suivantes :


Vous ne trouverez chez ce peuple ni galanterie, ni gentillesse, ni grâce affectueuse, ni même affection sincère. C’est de la Lune qu’ils reçoivent leurs signatures corporelles, les yeux noyés, vagues et faibles, abrités derrière les lunettes, les épaules épaisses, le ventre gros, la poitrine étroite et le teint plombé. C’est la Lune qui gouverne l’Allemagne.


La prédominance des organes contenus dans l’abdomen et leur développement disproportionné, par rapport à ceux qui sont logés dans le thorax, permettent de définir d’un mot la constitution générale de l’Allemand. Il appartient au type sous-diaphragmatique, et c’est de là qu’il tire son caractère spécifique le plus tangible et le plus essentiel (fig. 9).

À toutes les époques de notre Histoire, cette proéminence du ventre avait frappé les Français qui s’étaient trouvés en contact avec les Allemands.