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LA PSYCHOLOGIE DE LA RACE ALLEMANDE

Le chevalier Bayard, devant Mézières, recevant, d’un général allemand une sommation offensante, lui répondit d’une façon aussi laconique que spirituelle :

Bayard de France
Ne craint ni roussin, ni panse.
D’Allemagne…

Il est encore plus intéressant de retrouver chez les Allemands eux-mêmes la reconnaissance, en quelque sorte officielle, de ce caractère de race. N’est-ce pas Luther qui disait :

Nous autres, Allemands, nous sommes de véritables panses à bière, compagnons joyeux, faisant goguette et ripaille, buvant et buvant toujours. Boire, en Allemagne, c’est boire non seulement à la façon des Grecs, qui ne soignent que leur ventre, mais s’en donner jusqu’au gosier et rendre ensuite tout ce qu’on a bu et mangé.



Fig. 9.
Type allemand
(sous-diaphragmatique ou abdominal).
Type français
(sus-diaphragmatique ou thoracique).


C’est également dans de nombreux documents dus aux crayons d’artistes allemands que se révèle la description figurée et, en quelque sorte, enregistrée de l’hypertrophie spécifique du ventre allemand. La reproduction d’un certain nombre de ces pièces suffira pour en fournir l’irréfutable démonstration. Parmi ces figures, les moins expressives ne sont pas les portraits de Hans Immerdurst, capitaine de la compagnie des buveurs de bière (fig. 10), de Lisell, la colonelle de l’escadron des buveurs de café