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C. E. CASGRAIN.

.......... Je suis aise que le froid que tu as enduré, ne t’ait pas mis pire ; prends bien garde à toi, aies soin de l’enfant à maman, quoiqu’il soit un coquin de voleur ; elle en a toujours compassion, dans l’espoir qu’il se corrigera. Sûrement que tu as eu du remords lorsque tu as sorti de ta voiture mon morceau de toile, que je ne t’avais pas donnée, mon coquin. Mais, me diras-tu, c’est toujours le vieux papa qui paye, car il faudra pour cela qu’il achète une couverte de plus… »

Et plus tard, elle racontait un petit accident arrivé à son frère Eugène :

« 1er janvier 1822.
« Cher Charles,

« Je suis seule ce soir avec Marraine[1]

  1. Marraine était une servante attachée à la maison depuis longtemps, qui avait élevé Madame Casgrain, et qui était la marraine de sa fille Justine, Madame Beaubien.