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C. E. CASGRAIN.

du moins l’alléger ; mais rien ne lui répugnait plus que les bals et les soirées. Aussi n’acceptait-il d’autres invitations que celles où on le demandait à dîner, et lorsque les convenances l’y contraignaient ; encore s’en plaignait-il.

« J’ai été dîner jeudi au château, plutôt par raison que par plaisir. Nous avons eu un assez bon dîner, c’est-à-dire plus adapté aux yeux qu’au goût. J’avais pour un de mes voisins le curé Maguire, et de l’autre côté vis-à-vis de moi M. Turgeon[1] ; ce qui m’a procuré une conversation agréable. Nous avons dîné dans le vieux château, dans la grande salle de danse. Il pouvait y avoir une centaine de convives, parmi lesquels étaient divers officiers de l’état-major et des autres départements militaires. La bande de musique jouait

  1. Alors prêtre et depuis archevêque de Québec.