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C. E. CASGRAIN.

terre, si surtout nous savons descendre au fond de notre cœur, et là nous entretenir seul à seul avec Dieu, dans le silence, et quelques fois aussi nous nourrir de pieuses et solides lectures. En résumé la campagne avec le sentiment religieux, une famille, quelques amis et le pain de tous les jours, c’est ce que le monde offre de meilleur ; le reste n’est que tourment d’esprit, mirages perfides, vains bruits, ombre plus vaine encore. »[1]

Oh ! mes chers enfants, votre père l’avait bien apprécié ce bonheur que procure l’honnête aisance, embaumée du parfum des pratiques de notre sainte religion, lorsqu’il m’écrivait :

« Élève vers le Ciel, avec moi, des sentiments de reconnaissance pour les bienfaits et les jouissances qu’il nous procure ;

  1. Lettre du 22 avril 1827 à Mme de Roll.