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DE LA DIGNITÉ
ET
DE L’ACCROISSEMENT
DES SCIENCES.

LIVRE PREMIER.


Sous l’ancienne loi, monarque plein de bonté, on distinguoit des offrandes volontaires et des sacrifices journaliers : les derniers étaient prescrits par le rituel ; les premiers étoient le fruit d’une pieuse allégresse. Je pense que les sujets doivent quelque chose de semblable à leurs souverains ; je veux dire que chacun ne leur doit pas seulement le tribut de son emploi, mais de plus, des gages de son amour. Or, j’ose espérer que je ne manquerai pas au premier de ces devoirs. Quant au second, j’ai été quelque peu