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DU TRADUCTEUR.

loix de la nature et enrichir la pratique par cette découverte. Je n’exclurai de cette histoire ni les faits les plus connus, ni ceux qui me paroîtront à moi-même incroyables. Car un fait, quoique très connu, dont on n’a su tirer aucune indication, et qui peut néanmoins faciliter la découverte des causes, a besoin d’être revu. Et il se pourroit que tel fait qui me paroîtroit incroyable, ne me semblât tel qu’en conséquence d’un préjugé dont mes lecteurs seroient exempts. Mais je n’insérerai aucun fait douteux, sans indiquer les sources où je l’aurai puisé. Quant aux observations que j’aurai faites moi-même, je les énoncerai plus affirmativement, et je les décrirai avec assez d’exactitude pour que chacun puisse les répéter, et en vérifier par soi-même les résultats. «

» Dans la 4e. partie, afin de mettre, pour ainsi dire, sous les yeux, toute la marche de ma méthode inductive, et d’en donner un modèle dans chaque genre, je l’appliquerai à un grand nom-