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Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/218

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habit, nous avons grand soin, et nous nous faisons même une loi de ne proposer que des remèdes, sinon utiles et efficaces, du moins peu dangereux.

4. Une autre remarque d’une absolue nécessité, c’est celle-ci : autres sont les moyens tendant à conserver la santé ; autres ceux qui contribuent à la prolongation de la vie ; car il est une infinité de choses qui, en augmentant l’activité des esprits, mettent ainsi le corps en état d’exécuter avec plus de vigueur toutes les fonctions vitales, et qui ne laissent pas d’abréger la vie[1]. Il en est d’autres qui contribuent puissamment à la prolongation de la vie, et qui ne laissent pas d’être un peu contraires à la santé, si l’on n’a soin d’obvier à cet inconvénient, à l’aide de précautions appropriées à ce but même ; précautions que nous ne manquerons pas d’indiquer, à mesure que l’occasion s’en présentera, et que la nature du sujet l’exigera.

  1. Ce qui fait vivre trop chaque jour, fait vivre trop peu de jours.