l’eau-rose distillée, les pommes cuites au four et d’odeur agréable ; enfin, les roses pâles de jardin, celles de l’églantier, et les roses musquées.
56. Il est bon d’observer en passant, que les substances analogues et subordonnées au nitre, remplissent mieux notre objet, lorsqu’elles sont encore crues, que lorsqu’elles ont passé au feu ; l’action du feu dissipant cet esprit rafraîchissant que nous y cherchons. Ainsi, on les emploiera, ou crues, ou infusées dans sa boisson ordinaire.
57. Nous avons dit que cette sorte de condensation qui est l’effet des substances analogues et subordonnées à l’opium, peut, jusqu’à un certain point, être opérée par leur simple odeur. Il en faut dire autant de celle qui est produite par les substances analogues et subordonnées au nitre ; par exemple : l’odeur d’une terre bien nette et fraîche, sans être humide, est communément douée de la propriété de rafraîchir les esprits ; effet qu’elle produit lorsqu’on respire ses émanations, soit