Aller au contenu

Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/306

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ter tout-à-fait les bois de nature chaude, ou en partie résineux. On pourroit cependant joindre à ceux que nous venons d’indiquer, des tiges sèches et ligneuses de romarin, genre d’arbuste aussi vivace que beaucoup d’arbres de haute tige ; ou encore des tiges sèches et ligneuses de lierre ; mais en telle quantité qu’elles ne pussent donner à la liqueur un mauvais goût.

13. Or, pour faire usage de ces bois ; on les mettra en décoction dans des bouillons ; on les fera infuser dans du moût de vin, ou dans de la bière, avant qu’elle ait cessé de fermenter. Quand on les prendra dans des bouillons, il faudra, avant de faire chauffer ces bouillons, les y faire infuser très long-temps, comme on le fait ordinairement pour le gayac et autres substances de ce genre, afin que la liqueur puisse extraire, non-seulement les parties du bois foiblement adhérentes, mais même les plus tenaces. Quant au frêne, dont on tire une boisson, il nous est suspect, et nous croyons devoir